C’est la première étape clé, qui est là pour apprivoiser, capter, caresser la forme observée. S’en approprier les évidences pour pouvoir en offrir sa version. Comme modèle, Myriam ramasse des feuilles, observe les animaux, fait des recherches dans sa bibliothèque ou utilise ses carnets, qui l’accompagnent partout et dans lesquels elle rassemble idées et coups de cœur.
Guidé par la merveilleuse diversité de la nature, comment manquer d’inspiration ?
Avoir dessiné ses modèles de manière réaliste permet à Myriam de les cerner, de se rendre compte de tel ou tel détail qui fait leur particularité. Dans cette seconde étape, les illustrations sont épurées pour ne garder que l’essence de la forme et quelques traits distinctifs à magnifier. Le but est de rendre le sujet, aussi petit soit-il, reconnaissable.
Les dessins à main levée sont retravaillés à l’ordinateur pour que les machines qui vont les découper puissent les interpréter. Sur Illustrator (pour les intimes), Myriam trace les formes, ajuste, cisèle pour ne garder que l’essentiel et équilibre pour créer une harmonie d’ensemble.
Cette étape ne laisse pas de place au hasard : chaque ligne est maîtrisée pour un rendu de grande qualité, conforme à l’idée originelle.
Les dessins vectorisés sont livrés aux ateliers qui vont mettre en œuvre la découpe. Dans des plaques d’acier inoxydable ou de laiton, les formes sont fidèlement découpées, gravées, texturées.
Ce procédé est fait de deux manières : soit en découpe laser, soit en découpe chimique, selon les pièces et leurs caractéristiques. Ces techniques combinées permettent une grande précision et un respect absolu du dessin confié.
Nous travaillons pour cela avec des ateliers italiens, réputés pour leur savoir-faire. Ces mêmes ateliers polissent les pièces et les mettent en forme au besoin afin de leur donner une grande qualité de finition.
Dans un atelier proche de Lyon, les pièces profitent d’un traitement qui leur donnera tout leur éclat et leur qualité de finition : la galvanoplastie et l’émaillage.
L’or 24 carats ou l’argent est déposé par électrolyse, puis, selon les modèles, de la résine époxy colorée est appliquée à la main. Les bijoux étant très fins, cette étape demande beaucoup de minutie, et nous remercions grandement notre atelier pour la qualité qu’il nous offre.
Les pièces terminées reviennent à l’atelier en bordure de forêt et sont inspectées une à une afin de vérifier qu’elles n’ont pas de défaut. Rangées ensuite avec soin à l’abri de la lumière et des frottements, elles attendent sagement que vous craquiez sur elles.
Dès que l’une d’elles est adoptée, Myriam la monte selon la finition choisie. Chaînes, mousquetons et anneaux sont achetés auprès de fournisseurs européens : Italie, Irlande ou Grèce. L’attention est mise sur la qualité, tout en essayant de limiter le nombre de kilomètres parcourus. Les pierres fines accompagnant certains modèles sont soit achetées auprès d’un fournisseur français, soit upcyclées depuis des bijoux que Myriam aura chiné.
Un dernier petit lustrage et vos bijoux sont rangés dans leur écrin ou pochette.
Une partie de nos pierres fines et coquillages sont upcyclés : fan de brocantes et autres vide-greniers, Myriam démonte d’anciens bijoux qu’elle a chiné pour leur donner une nouvelle vie.
Dans une démarche logique, les chutes de chaînes ou les différents emballages ne sont pas jetés, mais réutilisés ou recyclés.
Si vous choisissez l’option « emballage cadeau » dans votre panier, votre commande sera emballée avec soin dans du papier kraft noué avec un joli cordon de coton. Pour décorer, Myriam fait sécher des feuilles de son jardin ou de la forêt avoisinante et en glisse une dans votre paquet.
Vous n’avez plus qu’à l’offrir !
